hiver

PASSER L’HIVER

Aurélia BARDET

France / 2012 / fiction / 80 minutes / DCP / 1.85

Sélection au Festival du Film Premiers Plans d’Angers 2013

Adaptation de la nouvelle Nouvel An, extrait du recueil Passer l’hiver d’Olivier Adam (Editions de L’Olivier)

Une station service. Deux femmes. L’hiver. Des trajets. Du quotidien. Et puis une prise de risque. L’hôtel en Normandie. Un pas de côté. L’enquête. La Lada rouge. La plage. La mort qui travaille les vivants. Un mouvement et une suspension. La fille brune. L’amour. Une histoire de liens qui se tissent.

Scénario Aurélia Barbet, Christophe Cousin / Image Laurent Desmet / Son Martin Gracineau, Jean François Maître, Céline Bellanger, Frédéric Bielle / Montage Agathe Dreyfus / Interprétation Gabrielle Lazure, Lolita Chammah, Sabine Londault, Cyril Descours, Thierry Levaret, Sophie Cattani, Joana Preiss, Yoan Charles, Nicolas Hourdin, Manesca De Ternay, Thierry Barbet, Bertrand Ducher, Jean-François Maitre, Hervé Guilloteau, Pierre Severin, Martine Maudet, Serge Lebloa / Production Abelina Films Production / Distribution Shellac Distribution / Soutiens Région Bretagne, Région Pays de la Loire.

Filmographie : HÔTEL PLASKY (2004, cm), CETTE FEMME À LAQUELLE JE PENSE (2005, cm), HOLIDAY (2006, cm), CEUX QUI RESTENT (2011, doc.).

Je souhaitais faire le portrait d’une femme de 50 ans, et j’ai découvert, au même moment, le recueil d’Olivier Adam dont le titre est devenu celui du film. Je me suis inspirée d’une des nouvelles de ce recueil, Nouvel an, qui mettait en scène deux femmes de 30 ans dans une station service. Le soir du réveillon, un homme les rejoint et embarque l’une des deux en virée. Je voulais que le film se situe dans un va-et vient entre deux personnages. Je voulais filmer le lien entre ces deux femmes, mais un lien qui passerait essentiellement par le montage. Leurs personnages sont comme en suspension, et se trouvent, se comprennent, mais sans se le dire, de manière purement intuitive. A propos de parcours « flottant », je me souviens d’un entretien avec Elia Kazan qui parlait de Wanda, tourné par sa compagne Barbara Loden. C’est un film que j’avais en tête au moment de l’écriture. Kazan racontait qu’il y avait à cette époque, aux Etats- Unis, un type de femmes que l’on appelait les femmes « flotteuses », des femmes que la vie n’avait pas épargnées et qui étaient incapables de prendre des décisions, d’aller là où elles voudraient aller. (…) C’est cette dimension flottante que je cherchais avec Passer l’hiver : l’entre deux, entre chien et loup, l’idée du point de bascule…
Aurélia Barbet, dossier de presse.

 

Vendredi 13 décembre, 18h15, Minotaure

 

 

 

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