casa

CASA

Daniela DE FELICE

France / 2013 / documentaire, animation / 54 minutes / DCP / 16/9 / VOSTF

Mention spéciale du jury du Cinéma du réel 2013 / Grand Prix du documentaire animé au Festival DOK Leipzig.

« J’avais envie d’attraper des images avant de tout quitter. J’avais envie de filmer ma mère et mon frère parce que je les trouve beaux. Parce que je n’ai pas filmé ce qui a disparu. Autour d’un accordéon, d’un hippocampe ou d’une boîte de scarabées, dans une cuisine au repos, je voulais évoquer avec eux ce dont cette maison a été témoin. L’écho de la vie dans ces murs. La douceur, l’amour, la famille. Derniers petits rituels avant de partir, apaisés. » D. de Felice

Scénario, dessins, textes et animation Daniela de Felice / Image, son Matthieu Chatellier, Daniela de Felice / Montage Alessandro Comodin, Daniela de Felice / Production Tarmak Films, Novanima Productions / Soutiens Ciclic-Région Centre, Région Bretagne, Région Basse-Normandie.

Filmographie : COSERELLE (1999) / (G)REVE GENERAL(E) (2006, coréalisation avec Matthieu Chatellier) / LIBRO NERO (2007, cm).

Précédé de Libro Nero

Daniela DE FELICE / France / 2007 / documentaire / 19’ / DCP

A travers le portrait de son grand-père et plus encore de sa mère dont elle assume l’histoire, Daniela de Felice compose un essai personnel sur le fascisme tel qu’il imprègne l’enfance et contamine le quotidien.µ

Photographies, collection figée de papillons sous vitrine, coquillages, casseroles dont la trace arrondie s’est imprimée sur les murs sont convoqués comme autant d’indices d’un temps vécu. Saisis ensemble dans l’environnement de la maison, personnages et choses inanimées rendent sensible la prégnance d’un passé qui occupe le lieu comme la mémoire de ses habitants. Ces séquences filmées laissent régulièrement la place à des passages dessinés évoquant des épisodes de l’enfance de l’auteure. Manière de se saisir des lacunes de l’image filmée au présent, par le dessin, la cinéaste transporte le spectateur dans un univers personnel où les souvenirs prennent une forme mouvante et partageable. Le film s’organise ainsi à partir de son expérience : Daniela de Felice est une présence hors-champ, impliquée dans la matière de son film à tous les niveaux. Par le lien intime à partir duquel se développent les situations familiales, sa présence derrière la caméra devient sensible. Et, avec le geste de dessiner, c’est son écriture, sa voix — tantôt en italien, tantôt en français — qui assure le passage, la continuité entre des temps hétérogènes qu’il s’agit de réconcilier….
Camille Bui, le Blog documentaire

Mercredi 11 décembre, 18h15, Minotaure, en présence de la réalisatrice

 

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