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Cavalier express – Alain Cavalier

Mercredi 10 décembre, 18h15, Cinémobile
>> Courts métrages

France / 2014 / documentaire / 1h25 / DCP

Cavalier Express propose une nouvelle lecture de huit courts métrages d’Alain Cavalier, pensés et présentés sous la forme d’un récit unique. Un regard du filmeur sur ses contemporains, mais aussi sur sa propre démarche cinématographique qui, des années 60 à aujourd’hui, n’a cessé d’évoluer vers un affinement, un dépouillement, toujours dans le plaisir de filmer. Passé et présent se télescopent, se superposent et se nourrissent mutuellement dans ce nouvel opus de la collection Une mémoire en courts.

La matelassière
France / 1987 / Documentaire / 12’
Lettre d’Alain Cavalier
France / 1982 / Documentaire / 14’
Elle, seule
France / 1982 / Fiction / 10’
La rémouleuse
France / 1987 / Documentaire / 13’
J’attends Joël
France / 2007 / Documentaire de fiction / 11’
Faire la mort
France / 2011 / Documentaire de fiction / 4’
Agonie d’un melon
France / 2007 / Fiction / 4’
L’ illusionniste
France / 1992 / Documentaire / 13’

Distribution : L’Agence du court métrage

Filmographie sélective : La Chamade (1968), Le Plein de super (1976), Thérèse (1986), Irène (2008), Pater (2011), Le Paradis (2014)

Je tourne des films de toutes durées, pour le cinéma et pour la télévision. Je tourne toujours seul, sans équipe, pour être d’égal à égal avec ceux que je filme. Le montage se fait à la maison. Comme je tiens la caméra, je n’entre pas dans le champ, mais je guide le film par ma voix enregistrée en direct avec l’image ; je filme et je parle en même temps. C’est ainsi que je peux organiser à vif tout l’imprévu qui se présente à l’objectif, l’imprévu étant ma plus grande raison d’aimer filmer. La caméra et mon corps ne sont plus séparés. La caméra, c’est ma main, mon oreille, mon œil, ma bouche. Quelque fois on entend dans son micro les battements de mon cœur. Mes pieds à moi ont remplacé ceux de la caméra. J’ai l’impression d’avoir un regard renouvelé. Une illusion peut-être. Un regret en tout cas de n’avoir pas connu cet outil à vingt ans (…). L’avenir est ouvert et il l’est encore aujourd’hui après vingt années de travail vidéo précédé de trente ans de pellicule argentique.
Alain Cavalier, Bref n°111, propos recueillis
par Sylvie Delpech et Jacques Kermabon

 

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